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L’intoxication au radon, un danger trop peu connu

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Alors que vous êtes confortablement installé dans votre salon, en train de préparer un bon repas dans votre cuisine, ou en télétravail dans votre sous-sol, une émanation nocive et invisible se fraie doucement un chemin vers vos voies respiratoires. Ce scénario, semblant tout droit sorti d’un film d’horreur, s’inspire pourtant du quotidien bien réel de centaines de milliers de Québécois.

Il est question ici du radon, un gaz radioactif indétectable par les sens, qui s’infiltre à travers les fissures des fondations des maisons. On estime que près d’une demeure sur cinq au Québec présente un taux de radon trop élevé (pour consulter la cartographie des zones à risque, visitez poumonquebec.ca/radon).

Cancérigène

Une exposition prolongée au radon constitue la deuxième cause de cancer du poumon au Québec, après le tabagisme. Ce gaz tue environ 1000 Québécois chaque année. Le radon est si insidieux que ses victimes sont répertoriées dans la catégorie des « morts accidentelles », au même titre que les personnes qui perdent la vie en raison d’une noyade ou d’un incendie.

La plus récente étude pancanadienne sur le radon domiciliaire, publiée en octobre 2024, évoque « un problème de santé publique majeur ». Un appel à l’action qui coïncide avec le lancement de la Campagne provinciale de sensibilisation contre le radon. Cet événement annuel, initié par l’Association pulmonaire du Québec (APQ), vise à informer les citoyens de la Belle Province sur les dangers de ce gaz encore méconnu.

Détecteur de radon

Le moyen le plus efficace pour se protéger contre le radon est d’en mesurer la concentration dans l’air. Pour cela, il suffit de se procurer un dosimètre, un instrument peu onéreux capable de détecter les doses de radioactivité dans votre demeure.

Une fois les résultats obtenus, vous aurez toutes les informations en main pour décider si des mesures d’atténuation sont à prévoir dans votre domicile. Pour en savoir plus sur l’utilisation d’un dosimètre, veuillez consulter le site web de l’APQ.

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