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Traitement des eaux et épuration des eaux usées

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Adresse

870, 2e Rang Acton Vale Québec, J0H 1A0

Directions

La ville d’Acton Vale possède actuellement des installations permettant de produire un volume d’eau potable de 18 000 mètres cubes par jour, soit l’équivalent d’environ 360 piscines hors terre de 24 pieds de diamètre contenant chacune 50 000 litres d’eau. Le système de pompage de la station peut distribuer jusqu’à 12 500 litres d’eau à la minute.

La première station de filtration d’eau, applelée communément le « site de l’aqueduc », se situait sur la rue St-André, aux abords de la rivière Le Renne, et fut mise en service en 1878.

En 1928, elle fut substituée par une nouvelle usine aux abords du barrage Du Moulin et dotée d’un réservoir d’eau potable de 2 270 000 litres.

En 1965, on construisit l’usine de filtration sur le 2e Rang, qui s’alimente à partir de la rivière Noire, car il était devenu de plus en plus difficile de s’approvisionner et de traiter l’eau de la rivière Le Renne.

Le réservoir souterrain d’eau potable de la rue Du Moulin a été conservé jusqu’au déménagement de l’industrie Peerless (Beaulieu Canada). Dès sa construction en 1965, la station de filtration pouvait produire 9 000 000 de litres d’eau potable par jour. Suite à l’expansion industrielle, la capacité de la station fût doublée au début des années 90. Un décanteur et deux filtres à sable furent ajoutés, ce qui nécessita l’agrandissement du bâtiment.

Un système informatisé permet de visualiser et d’opérer à distance la plupart des équipements de la station de filtration et du poste de pompage d’eaux brutes.

Puisque les normes environnementales évoluent continuellement afin d’assurer la meilleure qualité d’eau possible, des mises à niveaux de la station sont effectuées périodiquement selon les exigences du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.

Les installations sont réparties dans trois bâtiments principaux :
  • Le poste de pompage d’eaux brutes aux abords de la rivière Noire qui, à partir de deux prises d’eau de 18 et de 24 pouces de diamètre au milieu de la rivière, et à environ huit pieds de profondeur, capte gravitairement une partie des eaux de la rivière vers le puits de pompage, qui relève les eaux vers la conduite d’amenée de 18 pouces de diamètre, jusqu’à la station de filtration à plus d’un kilomètre; le poste de pompage est muni d’une génératrice d’urgence et d’un système de télémétrie.
  • La station de filtration, qui comprend les équipements suivants énumérés selon la séquence de traitement :
  • des systèmes de chloration, d’ajout d’alun et de superflock (aide-coagulant);
  • deux décanteurs à pulsion (bassins dans lesquels, avec l’ajout de produits chimiques, se précipite et s’agglutine les matières en suspension, ce qui facilite leur extraction); losqu’un décanteur est arrêté pour des fins d’entretien durant quelques heures, la station peut quand même produire 10 745 litres par jour, soit une bonne partie de la demande durant l’heure de pointe, le reste de la demande étant fournie par le réservoir d’urgence;
  • quatre filtres à sable; un des filtres peut être arrêté durant plusieurs heures pour des fins d’entretien sans déranger la production d’eau;
  • un système d’injection de soude caustique;
  • un puits avec quatre pompes pour distribuer les eaux traitées vers le réseau d’aqueduc à des pressions variant de 90 à 100 psi (livres par pouce carré);
  • un système de pompage des boues extraites des eaux brutes vers la station d’épuration;
  • une génératrice d’urgence;
  • un laboratoire d’analyses des eaux et des locaux avec des pièces de remplacement.
  • Le réservoir d’urgence de 5 450 000 litres d’eau potable, bâti à côté de la station de filtration en 1990 suite à des exigences accrues pour la protection incendie.

Quatre opérateurs se relèvent mutuellement pour vérifier et faire la maintenance des équipements, surveiller la qualité des eaux, de même que contrôler la pression et le débit des eaux pompées dans le réseau de distribution de la ville.

Le temps minimum moyen requis pour traiter l’eau, à part de la prise d’eau de la rivière jusqu’au moment où elle est pompée vers le réseau de distribution de la ville, est d’environ huit heures.

La ville d’Acton Vale s’est dotée d’une station d’épuration (station Noël-Lecomte) au début des années 80. Les eaux usées qui se jetaient dans les rivières Le Renne a été détournée via des conduites d’interception vers des postes de relèvement soit les postes de Roger, Landry, Paré et Martin qui les acheminent vers la station d’épuration. Les eaux usées sont principalement les eaux de procédé de l’usine Beaulieu Canada et les eaux usées domestiques.

La station d’épuration traite environ l’équivalent du volume d’eau potable produite à l’usine de filtration. Elle se compose principalement de trois étangs à ciel ouvert (grandeur 365  pi. x 665 pi., profondeur  12 à 16 pieds) et d’un bâtiment avec des soufflantes pour pousser de l’air vers des conduits perforés dans les étangs d’aération 1 et 2, un atelier de réparation et un laboratoire, ainsi qu’une section avec des débitmètres et échantillonneurs d’eau non traitée.

L’étang 1 où sont acheminés les eaux usées industrielles provenant principalement du poste de relèvement Martin, se jettent à la sortie de l’étang 2 où arrivent les eaux usées domestiques, provenant principalement des postes de relèvement Paré, Landry et Roger. Les eaux de l’étang 2 sont dirigées vers l’étang  de sédimentation no 3 au bout duquel un émissaire de 30 pouces de diamètre permet d’évacuer les eaux traitées vers la rivière Le Renne, le tout selon les normes du ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.

Les boues extraites des eaux brutes de la station de filtration sont pompées directement de la station de filtration vers l’étang 3. La présence d’alun résiduel provenant de la station de traitement aide à la décantation des boues. Avec l’aide d’une pompe mobile tirée par des câbles, on extrait périodiquement les boues cumulées principalement au fond de l’étang 3 vers l’étang 4 conçue pour les emmagasiner et les assécher. La capacité d’emmagasinement de l’étang 4 ne sera pas atteinte avant plusieurs décennies.

Des aérateurs forcent les matières en suspension à se déposer au fond des étangs ce qui en même temps diminue l’émanation des odeurs. Durant l’été, lorsque la température des eaux est plus haute, on ajoute du sulfate ferrique pour améliorer le processus  de décomposition et optimiser la décantation. Le temps moyen pour traiter les eaux de l’entrée dans la station jusqu’à l’évacuation vers la rivière est d’environ 21 jours.

Des opérateurs vérifient quotidiennement le fonctionnement de la station d’épuration, font des analyses d’eau et la maintenance des équipements et des étangs de la station. Ces mêmes opérateurs inspectent régulièrement les pompes, génératrices, panneaux de contrôle et systèmes connexes des quatre postes de relèvement d’eaux usées de la ville.

La Ville d’Acton Vale tient à rassurer la population et rétablir certains faits sur la qualité de l’eau de son réseau d’aqueduc d’eau potable.

En 2016, en collaboration avec le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques et le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation,  la Ville d’Acton Vale a investi un montant de 4 100 000$, pour les travaux de mise aux normes de l’usine de filtration, afin de respecter les exigences du Règlement sur la qualité de l’eau potable (RQEP).

Ces travaux ont permis à la Ville d’Acton Vale d’améliorer, à la fois, l’eau de consommation et la qualité de vie de la population.

Des citoyens nous ont fait part de leurs craintes concernant les taux de manganèse et de trihalométhanes (THM) que l’on retrouve dans le réseau d’aqueduc.

La Ville d’Acton Vale cherche constamment à améliorer la qualité de son eau potable et à optimiser les processus pour le traitement de l’eau à ses citoyens.

Le manganèse (Mn) est un élément chimique naturellement présent dans le sol.   Une petite quantité de manganèse est nécessaire à tous les organismes vivants. L’eau potable peut parfois contenir du manganèse, mais cet élément se retrouve principalement dans les aliments.

Actuellement au Québec , il n’y a pas de norme pour la concentration maximale de manganèse dans l’eau potable.  Depuis l’année 2016, la firme Environor Canada inc., s’assure que la quantité de manganèse dans l’eau distribuée respecte la recommandation pour les aspects esthétiques fixée à 0,050 mg/L par Santé Canada jusqu’en mai 2019.  Depuis mai 2019, cet objectif esthétique a été abaissé à 0,020 mg/L.  Il est à noter que cela est un objectif pour prévenir les dépôts dans les canalisations et non une norme pour protéger la santé.  En mai 2019, Santé Canada a également établi une recommandation de 0,120 mg/L pour protéger la santé des nourrissons.

Le graphique numéro 1 nous indique la moyenne des résultats des analyses de manganèse dans le réseau faites par la firme depuis  l’année 2016.  La majorité des résultats sont inférieurs à l’objectif esthétique, avec une moyenne autour de 0,0265 mg/L.  Aucun résultat n’excède la nouvelle recommandation santé de Santé Canada de 0,120 mg/L

Comme le graphique numéro 1 le démontre ci-dessous, la ligne rouge indique la recommandation esthétique de 0,050 mg/L Mn.

En ce qui concerne les trihalométhanes (THM),  la Ville s’assure que  la norme est respectée.   La norme pour les THM au Québec exige que la moyenne des plus fortes concentrations obtenues sur quatre trimestres soit de 80 microgrammes/litre (80 µg/L). Le graphique numéro 2 nous démontre clairement que la moyenne annuelle (ligne bleue) respecte la norme.

Les THM se forment lorsque le chlore utilisé pour désinfecter l’eau réagit avec les matières organiques naturelles (végétation, feuilles mortes, etc.) présentes dans l’eau.

Les points verts nous indiquent les résultats des trihalométhanes effectués à quatre endroits différent, et ce, pour chaque trimestre.  Celles-ci sont plus grandes en été et en automne en  raison des facteurs environnementaux provoquant une plus forte concentration de matière organique et par conséquent de (THM).

Tous les citoyens sont invités à consulter notre site Internet, afin d’avoir accès aux bilans annuels de la qualité de l’eau potable que nous publions  depuis 2014, tel que l’exige l’article 53.3 du  « Règlement sur la qualité de l’eau potable ».

Consultez également le rapport suivant:

Signalement en lien avec le manganèse dans l’eau : la Direction de santé publique de la Montérégie transmet les résultats de son évaluation

L’eau est une ressource aussi précieuse que vitale. En tant que propriétaire d’un puits individuel ou d’un petit réseau desservant moins de 21 personnes, vous avez la responsabilité de vous assurer de sa qualité dans une perspective de protection de votre santé et de celle de vos proches.

L’eau potable que vous consommez provient d’un puits privé, dont le propriétaire en est le responsable. Savez-vous que durant la fonte des neiges ou lors de pluies abondantes, l’eau souterraine est davantage vulnérable à la contamination?

Malgré qu’elle puisse avoir une apparence claire et limpide et n’avoir aucune odeur ou saveur particulière, l’eau captée peut contenir des éléments pouvant avoir des effets indésirables sur la santé. Ainsi, le Ministère vous recommande de faire réaliser l’analyse de votre eau par un laboratoire accrédité, minimalement une fois l’an.

Pour plus de détails, consultez l’adresse suivante: «La qualité de l’eau de mon puits» ainsi que «Contamination de l’eau potable d’un puits».

Vous pouvez également télécharger le feuillet: «L’eau de mon puits, pour ma santé et celle de mes proches, je la fais tester !»

Source : Direction de la santé publique de la Montérégie

Lien pertinent pour les puits :

Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques

Lien des laboratoires accrédités : http://www.ceaeq.gouv.qc.ca/accreditation/PALA/lla03.htm

Vulnérabilité des sources d’alimentation d’eau potable de la Ville

La protection des sources d’approvisionnement en eau potable de la ville est importante pour assurer la production d’une eau potable saine et réduire les risques pour la santé publique. De ce fait, la protection de nos sources d’approvisionnement en eau est primordiale afin de réduire les coûts de traitement pour obtenir une eau potable de qualité.

Pour ce faire, la Ville doit répondre aux exigences du Règlement sur le prélèvement des eaux et leur protection (RPEP) en produisant un rapport tous les cinq ans dans le but d’assurer une meilleure protection de ces sources d’eau. La Ville d’Acton Vale s’approvisionne à la rivière Noire.

Pour consulter le rapport à caractère public: Rapport d’analyse de vulnérabilité.

Pour en savoir plus sur l’analyse de vulnérabilité des sources d’eau potable.

Entre 1940 et 1955 en particulier, des entrées de service en plomb ont été installées dans des maisons unifamiliales et des immeubles. On en retrouve même jusque dans les années 1970. Les soudures dans la plomberie interne des bâtiments peuvent également être une source de plomb dans l’eau. Le Code national de la plomberie a interdit l’utilisation des soudures contenant plus de 0.2% de plomb en 1989.

Afin de poursuivre nos efforts pour éliminer le plus possible ce contaminant, le gouvernement provincial demande aux municipalités du Québec d’élaborer un plan d’action pour détecter, réduire et corriger la situation en présence de plomb. Le plan de la Municipalité d’Acton Vale est détaillé dans ce document.

Consultez le plan d’action

Résolution – Plan d’Action plomb 2023

Pour des renseignements supplémentaires, communiquez avec Jean-François Pereira
au 450 546-2703 – Poste 302 ou par courriel: jeanfrancois.pereira@ville.actonvale.qc.ca